Séquence 4 : Face à nous, les bêtes, analyse cinématographique
Par Bénédicte Hoarau-Beaumin le 21/05/2025, 10h57 - HLP Première - Lien permanent
Voici des extraits pour évoquer l'homme et la bête au cinéma.
Une affiche du film de 1968 avec un indice sur le dénouement.
- La Planète des singes de Franklin Schaffner (1968)
Voici la bande annonce de l'adaptation du roman de science fiction de Pierre Boulle par Franklin Schaffner en 1968.
Dans cette version, une large part est laissée à la réflexion sur l'homme : on retrouve une inversion des débats sur les bêtes (-1:17:00 et -1:04:00) :
- La version de Tim Burton (2001)
Dans cette version (toujours sur le roman de Pierre Boulle), la technique a permis un plus grand réalisme des singes. Comment cela se voit-il ?
- La Planète des singes : Suprématie de Matt Reeves (2017)
Cette version est la première où les singes ne sont pas des acteurs en costume mais des créatures numériques. Ont-ils encore quelque chose d'humain ?
- Pour poursuivre la réflexion...
D'autres oeuvres d'art se sont intéressées à l'animalité - ou à la monstruosité - chez l'homme : voici deux exemples :
** Le conte La Belle et la Bête de Mme Leprince de Beaumont (1756), porté à l'écran ici par Jean Cocteau (1946)
Le conte s'interroge sur la vraie monstruosité (morale ou physique ?) et sur le pouvoir du regard qui métamorphose une Bête en Prince.
** Elephant Man de David Lynch (1980)
Ce film est inspiré d'une histoire vraie.
Ici aussi, David Lynch s'interroge sur la monstruosité : n'est-elle pas dans l'oeil de celui qui regarde ?