Astérix et le chaudron de Goscinny et Uderzo (1969).
- Acte sans paroles de Samuel Beckett (1956)
Cette courte pièce est entièrement composée de didascalies : c'est un mimodrame créé en 1957... L'homme y est représenté comme un pantin désarticulé qui navigue dans un monde d'objets qui le sollicitent...
- Le théâtre de Nathalie Sarraute
- Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes (2001)
Jean-Michel Ribes se moque, dans cet extrait, des jugements hâtifs, des lieux communs que l'on peut énoncer dans les conversations... Le langage n'exprime pas toujours la vérité ! Les personnages s'expriment mais leurs paroles ne dessinent pas de personnalité : ce ne sont que des voix...
- Histoire des larmes de Jan Fabre (2005)
Le théâtre de Jan Fabre mêle la danse, la performance visuelle, les arts plastiques et le texte : c'est un théâtre postdramatique qui ne hiérarchise plus les genres et ne privilégie pas l'intrigue, l'action (drama en latin). ON a souvent reproché à Jan Fabre de casser le théâtre pour en faire un spectacle trop visuel.
- Inventaires de Philippe Minyana (2013)
* Conclusion :
Le langage évolue au théâtre, après la Seconde guerre mondiale : le théâtre post dramatique (où l’intrigue n’est plus centrale) des XXe et XXIe siècles explore des voies ouvertes par les réflexions linguistiques et philosophiques :
- Ionesco déconstruit le langage : les phrases sont correctes grammaticalement mais le sens est perdu (absurde), Beckett fait du langage le symbole de l’absurdité du monde et de la condition humaine ;
- Les dialogues se transforment en longues tirades juxtaposés ou en monologues, les personnages peinent à dialoguer, à se faire comprendre, ce que traduit notamment l’épanorthose (Lagarce) ;
- L’auteur écoute l’acteur : l’écriture de plateau se développe ;
- Le corps de l’acteur devient centre de l’espace dans le théâtre contemporain (Jan Fabre Histoire des Larmes, Prometheus Lanscape II).